Le projet GOLIAT (Groupement d’Outils pour la Lutte Incendie et l’Aménagement du Territoire) mené par les chercheurs de l’Université de Corse et du CNRS, ont mis au point ou outil performant quant à la géolocalisation de points chauds sur des incendies de forêts. Il s’agit d’un drone permettant de surveiller les reprises d’incendies. Ce nouvel outil a d’ailleurs fait l’objet d’un dépôt de brevet national et international.
C’est en partenariat avec l’ONF, les services d’incendie et de secours de la Haute-Corse et de la Corse du Sud, le PNRC, Aix-Marseille Université et l’agence Arobase qu’a été créé le projet GOLIAT financé par la Collectivité de Corse et l’Etat. Ce projet a déjà permis de mettre au points différents outils prototypés comme un simulateur de comportement des feux de forêt, un guidage brûlé dirigé ou encore une cartographie des zones brûlées. Toutes ces technologies ont permis que la recherche soit au service de la lutte anti-feux.
Des centaines de milliers d’hectares sont parcourus par les flammes chaque année et ce sont au total 400 000 hectares qui ont été brûlés cette année en Europe. Et le risque que ces surfaces ne soient encore plus importantes dans les années à venir est bien là avec le changement climatique. Pour tenter de lutter contre ce fléau, scientifiques et professionnels de la lutte se sont donc mobilisés pour innover.
Depuis cinq ans les chercheurs de l’Université de Corse et du CNRS ont travaillé sur le développement d’un outil de géolocalisation de points chauds par drone. Car il est évident que ces points représentent un danger dans la lutte contre les incendies. Ils peuvent, effectivement être à l’origine de reprises après que le fau a été maitrisé par les sapeurs-pompiers. « Grâce au traitement des images thermiques délivrées par le drone, nous pouvons calculer al position GPS de ces points chauds et les transmettre directement aux moyens opérationnels qui sont sur le terrain. Ils sont ainsi visualisables précisément sur une carte satellite ou intégrées dans les applications métiers », a détaillé Lucille Rossi, professeure des Université au sein du Laboratoire des Sciences Pour l’Environnement de l’Université de Corse et du CNRS.
Argos, qui est le nom de cet outil innovant, est donc issu du projet GOLIAT, et il est à disposition des Services d’Incendies et de Secours de la Corse depuis l’été 2024. Cette technologie permet ainsi aux acteurs de la lutte contre les incendies d’optimiser leurs interventions pour ce qui est des opérations de surveillance des incendies. « Cet outil répond à un réel besoin sur le terrain. La surveillance des points chauds par les sapeurs-pompiers pour prévenir toute reprise, lorsqu’un incendie est fixé, peut nécessiter plusieurs jours de travail sur de grandes surfaces et monopoliser de nombreux moyens humains et logistiques », a expliqué le lieutenant Jean-Baptiste Leca, cadre du SIS de la Corse-du-Sud. « L’usage de ce drone Argos nous permet d’avoir une action précise et de gagner du temps ». Ainsi, plusieurs sapeurs-pompiers ont été formés à la manipulation de ce drone.
Il est également intéressant de noter que Argos peut également être utilisé dans la recherche de personnes disparues en montagne ou ensevelies sous la neige à la suite d’une avalanche.
Un brevet national et international a été déposé par la Société d’Accélération de Transfert de Technologies pour le compte de l’Université de Corse et du CNRS. Tandis que cet outil a fait l’objet de nouveaux tests pour améliorer ses fonctionnalités. « Des tests de précision ont été réalisés dans des environnements complexes, en montagne par exemple, et ont attesté de la robustesse de ce produit », a souligné Lucille Rossi.
Des centaines de milliers d’hectares sont parcourus par les flammes chaque année et ce sont au total 400 000 hectares qui ont été brûlés cette année en Europe. Et le risque que ces surfaces ne soient encore plus importantes dans les années à venir est bien là avec le changement climatique. Pour tenter de lutter contre ce fléau, scientifiques et professionnels de la lutte se sont donc mobilisés pour innover.
Depuis cinq ans les chercheurs de l’Université de Corse et du CNRS ont travaillé sur le développement d’un outil de géolocalisation de points chauds par drone. Car il est évident que ces points représentent un danger dans la lutte contre les incendies. Ils peuvent, effectivement être à l’origine de reprises après que le fau a été maitrisé par les sapeurs-pompiers. « Grâce au traitement des images thermiques délivrées par le drone, nous pouvons calculer al position GPS de ces points chauds et les transmettre directement aux moyens opérationnels qui sont sur le terrain. Ils sont ainsi visualisables précisément sur une carte satellite ou intégrées dans les applications métiers », a détaillé Lucille Rossi, professeure des Université au sein du Laboratoire des Sciences Pour l’Environnement de l’Université de Corse et du CNRS.
Argos, qui est le nom de cet outil innovant, est donc issu du projet GOLIAT, et il est à disposition des Services d’Incendies et de Secours de la Corse depuis l’été 2024. Cette technologie permet ainsi aux acteurs de la lutte contre les incendies d’optimiser leurs interventions pour ce qui est des opérations de surveillance des incendies. « Cet outil répond à un réel besoin sur le terrain. La surveillance des points chauds par les sapeurs-pompiers pour prévenir toute reprise, lorsqu’un incendie est fixé, peut nécessiter plusieurs jours de travail sur de grandes surfaces et monopoliser de nombreux moyens humains et logistiques », a expliqué le lieutenant Jean-Baptiste Leca, cadre du SIS de la Corse-du-Sud. « L’usage de ce drone Argos nous permet d’avoir une action précise et de gagner du temps ». Ainsi, plusieurs sapeurs-pompiers ont été formés à la manipulation de ce drone.
Il est également intéressant de noter que Argos peut également être utilisé dans la recherche de personnes disparues en montagne ou ensevelies sous la neige à la suite d’une avalanche.
Un brevet national et international a été déposé par la Société d’Accélération de Transfert de Technologies pour le compte de l’Université de Corse et du CNRS. Tandis que cet outil a fait l’objet de nouveaux tests pour améliorer ses fonctionnalités. « Des tests de précision ont été réalisés dans des environnements complexes, en montagne par exemple, et ont attesté de la robustesse de ce produit », a souligné Lucille Rossi.