Après le dépôt d’un brevet en avril 2024 sur un antibiotique impliqué dans des pathologies cutanées en santé humaine et animale, l’Université de Corse et le CNRS ont entamé des discussions avec des industriels de renommée internationale dans le secteur pharmaceutique. L’objectif étant de développer cet antibiotique à usage vétérinaire pour traiter les maladies infectieuses cutanées d’origine bactérienne.
Depuis plusieurs années des scientifiques du laboratoire Sciences pour l’environnement de l’Université de Corse et du CNRS ont travaillé sur la mise en évidence d’un procédé antibactérien issu du mélange de deux molécules. Cet antibiotique destiné à soigner les maladies cutanées a d’ailleurs fait l’objet d’un dépôt de brevet en avril 2024. « Le procédé antibactérien innovant que nous avons mis en évidence avec le mélange de deux molécules a permis de créer un antibiotique efficace sur des pathologies cutanées en santé humaine et animale comme les plaies infectées et les mammites », a expliqué Elisa Hardy, docteure et ingénieure de recherche au sein de ce laboratoire de l’Université de Corse.
Ce sont les travaux menés dans le cadre de sa thèse de doctorat, sous la direction du Professeur Liliane Berti et du Dr. Elodie Guisoiseau, qui ont abouti à la mise en évidence d’une synergie antibiotique active sur des bactéries multirésistantes. Une innovation mise au point après trois années de recherches en étroite collaboration avec le Professeur Ange Bighelli et le Dr. Mathieu Paoli donnant donc lieu à une demande de brevet européen. Une demande d’extension internationale a été ensuite initiée au printemps 2025.
Cette découverte scientifique concerne donc l’élaboration d’un mélange antibiotique de deux molécules aux activités complémentaires : « L’une est bactériostatique, contribuant à bloquer la croissance bactérienne, et l’autre est bactéricide. Cela signifie que ses propriétés lui permettent de tuer les bactéries. L’activité antibiotique de ce mélange est directement liée à la structure chimique des molécules qui la composent » a soutenu Elisa Hardy qui poursuit : « Cette synergie antibiotique est active sur plusieurs bactéries parmi lesquelles figurent le staphylocoque doré résistant à la méticilline, une bactérie à l’origine d’infections cutanées. Ce procédé est d’ailleurs efficace également sur d’autres souches de staphylocoques ».
Aujourd’hui, le labo passe à la vitesse supérieure en nouant des contacts avec l’industrie pharmaceutique de manière à développer cet antibiotique sur le marché. « Pour franchir une nouvelle étape de ce projet scientifique, il s’agit désormais de mettre au point un cahier des charges permettant de maturer le projet dans le cadre d’un partenariat avec un industriel », a conclu le docteure Elisa Hardy.
Rédigé avec le service communication de l'Université de Corse
Ce sont les travaux menés dans le cadre de sa thèse de doctorat, sous la direction du Professeur Liliane Berti et du Dr. Elodie Guisoiseau, qui ont abouti à la mise en évidence d’une synergie antibiotique active sur des bactéries multirésistantes. Une innovation mise au point après trois années de recherches en étroite collaboration avec le Professeur Ange Bighelli et le Dr. Mathieu Paoli donnant donc lieu à une demande de brevet européen. Une demande d’extension internationale a été ensuite initiée au printemps 2025.
Cette découverte scientifique concerne donc l’élaboration d’un mélange antibiotique de deux molécules aux activités complémentaires : « L’une est bactériostatique, contribuant à bloquer la croissance bactérienne, et l’autre est bactéricide. Cela signifie que ses propriétés lui permettent de tuer les bactéries. L’activité antibiotique de ce mélange est directement liée à la structure chimique des molécules qui la composent » a soutenu Elisa Hardy qui poursuit : « Cette synergie antibiotique est active sur plusieurs bactéries parmi lesquelles figurent le staphylocoque doré résistant à la méticilline, une bactérie à l’origine d’infections cutanées. Ce procédé est d’ailleurs efficace également sur d’autres souches de staphylocoques ».
Aujourd’hui, le labo passe à la vitesse supérieure en nouant des contacts avec l’industrie pharmaceutique de manière à développer cet antibiotique sur le marché. « Pour franchir une nouvelle étape de ce projet scientifique, il s’agit désormais de mettre au point un cahier des charges permettant de maturer le projet dans le cadre d’un partenariat avec un industriel », a conclu le docteure Elisa Hardy.
Rédigé avec le service communication de l'Université de Corse