A l’occasion des 5e Journées Napoléoniennes, les Grognards de l’Empire ont investi les places et les rues de Corte pour diverses animations. Une manifestation organisée par le Dr Marie Albertini, adjointe déléguée à la Culture, au patrimoine et à la langue corse. Les animations ont été suivies par plusieurs dizaines de personnes, curieuses de découvrir les Grognards, les danses et les musiques de l’Empire.
La cinquième édition des Journées Napoléoniennes à Corte se sont déroulées ce samedi 27 septembre, autour du patrimoine et de la mémoire populaire avec un thème précis portant sur la « mythification du sentier d’Anchja », dans la vallée du Tavignanu. Un sentier bien connu des Cortenais et des touristes et qui avait été emprunté par les parents de Napoléon, Charles et Laetizia, après la bataille de Ponte Novu.
« Effectivement », raconte le Dr. Marie Albertini, « Charles et Laetizia se sont sauvés de Corte par ce sentier pour rejoindre Bocognano via Ajaccio de manière à éviter les troupes françaises rassemblées à Vizzavona. Et cela constitue une vérité historique. Laetizia était enceinte de 7 mois de Napoléon. Et la mémoire populaire dit que le voyage était difficile, à cause notamment des intempéries. Elle aurait fait une grande partie de celui-ci à dos de mulet. C’est ce qui aurait provoqué son accouchement dans la grotte d’Anchja. D’ailleurs, il y a encore une cinquantaine d’année, il y avait une plaque en cuivre dans cette grotte indiquant « ici est né l’Empereur ».
Cette plaque a aujourd’hui disparu on ne sait pas si elle a été enlevée par un fan de Napoléon ou une personne qui contestait ce fait. C’est le jeune Marc-André Peraut qui a écrit un livre sur la mémoire populaire et sur la mythification. C’est à dire qu’à partir d’un fait il y a ce que la vérité historique enseigne, et il y a la mémoire populaire qui raconte cette histoire, mais en la transformant un petit peu et cela devient un mythe. Le fait est que les familles cortenaises ont toujours entendu ce récit et le racontent. Cette mémoire populaire est très importante car elle fait vivre l’événement » a poursuivi le chercheur.
Et que l’on ne parle pas au Dr. Albertini de paradoxe entre Napoléon et Corte, cité Paoline car « on explique tout cela du fait de l’amitié liant la famille Bonaparte et Pascal Paoli. D’ailleurs Napoléon était très admiratif de Paoli. On peut dire que Paoli était son mentor en politique jusqu’à l’âge de 21 ans, même si leurs chemins se sont ensuite séparés pour diverses raisons. L’influence de Paoli, de Corte a conditionné l’imaginaire du jeune Napoléon. Et on peut se dire que Napoléon n’aurait pas fait cette traversée fulgurante de l’histoire s’il n’y avait pas eu Pascal Paoli dans le récit familial de son enfance ».
Après une animation musicale sur la place d’Armes, c’est sur la place Paoli que les Grognards de l’Empire, les danseuses et les musiciens se sont retrouvés pour une démonstration de danses de l’Empire. C’est là qu’une lettre écrite par Napoléon à Pascal Paoli a été lue. Dans ce courrier on y trouve toute l’admiration de Napoléon envers Paoli, « il dit également ceci : je naquis quand tous ces Français vomissent sur nos côtes… Dans cette lettre le jeune Napoléon affirme son appartenance au mouvement Paoliste et son côté anti-français. Après, il murit et a sa destinée française. Mais jusqu’à ses 21 ans Napoléon était très admiratif de Paoli, il était l’un de ses plus fervent défenseur. D’ailleurs lorsque Paoli fut déclaré traître sous la Révolution française, Napoléon a pris sa plume pour défendre Paoli. Les deux hommes se sont toujours respectés ».
« Effectivement », raconte le Dr. Marie Albertini, « Charles et Laetizia se sont sauvés de Corte par ce sentier pour rejoindre Bocognano via Ajaccio de manière à éviter les troupes françaises rassemblées à Vizzavona. Et cela constitue une vérité historique. Laetizia était enceinte de 7 mois de Napoléon. Et la mémoire populaire dit que le voyage était difficile, à cause notamment des intempéries. Elle aurait fait une grande partie de celui-ci à dos de mulet. C’est ce qui aurait provoqué son accouchement dans la grotte d’Anchja. D’ailleurs, il y a encore une cinquantaine d’année, il y avait une plaque en cuivre dans cette grotte indiquant « ici est né l’Empereur ».
Cette plaque a aujourd’hui disparu on ne sait pas si elle a été enlevée par un fan de Napoléon ou une personne qui contestait ce fait. C’est le jeune Marc-André Peraut qui a écrit un livre sur la mémoire populaire et sur la mythification. C’est à dire qu’à partir d’un fait il y a ce que la vérité historique enseigne, et il y a la mémoire populaire qui raconte cette histoire, mais en la transformant un petit peu et cela devient un mythe. Le fait est que les familles cortenaises ont toujours entendu ce récit et le racontent. Cette mémoire populaire est très importante car elle fait vivre l’événement » a poursuivi le chercheur.
Et que l’on ne parle pas au Dr. Albertini de paradoxe entre Napoléon et Corte, cité Paoline car « on explique tout cela du fait de l’amitié liant la famille Bonaparte et Pascal Paoli. D’ailleurs Napoléon était très admiratif de Paoli. On peut dire que Paoli était son mentor en politique jusqu’à l’âge de 21 ans, même si leurs chemins se sont ensuite séparés pour diverses raisons. L’influence de Paoli, de Corte a conditionné l’imaginaire du jeune Napoléon. Et on peut se dire que Napoléon n’aurait pas fait cette traversée fulgurante de l’histoire s’il n’y avait pas eu Pascal Paoli dans le récit familial de son enfance ».
Après une animation musicale sur la place d’Armes, c’est sur la place Paoli que les Grognards de l’Empire, les danseuses et les musiciens se sont retrouvés pour une démonstration de danses de l’Empire. C’est là qu’une lettre écrite par Napoléon à Pascal Paoli a été lue. Dans ce courrier on y trouve toute l’admiration de Napoléon envers Paoli, « il dit également ceci : je naquis quand tous ces Français vomissent sur nos côtes… Dans cette lettre le jeune Napoléon affirme son appartenance au mouvement Paoliste et son côté anti-français. Après, il murit et a sa destinée française. Mais jusqu’à ses 21 ans Napoléon était très admiratif de Paoli, il était l’un de ses plus fervent défenseur. D’ailleurs lorsque Paoli fut déclaré traître sous la Révolution française, Napoléon a pris sa plume pour défendre Paoli. Les deux hommes se sont toujours respectés ».