Trois bus d'une quarantaine de places chacun sont partis de Corte ce dimanche matin via Ajaccio. Les fidèles de la paroisse cortenaise se disent "émus d'aller à la rencontre du Saint Père.
Il est 4h30 ce dimanche matin et la gare routière de Corte est déjà en ébullition. Les paroissiens Cortenais ont hâte de se rendre dans la cité Impériale à la rencontre du Pape François. Elles et ils sont nombreux à avoir passé une courte nuit. "Je n'ai pas réussi à fermer l'oeil de la nuit", confie Marie-Angele.
Prévu à 5 heures, le départ se fait finalement sur le coup de 5h25 puis l'on fait un arrêt à Venaco puis Vivario pour récupérer celles et ceux qui se rendent à Ajaccio.
"C'est événement exceptionnel et je réalise pas encore" poursuit Olivia. "Je suis très émue et très fière, je n'aurai jamais imaginé voir le Pape en Corse". "Je suis allée voir le Saint Père l'an passé à Marseille", renchérit Valérie, "il y a beaucoup d'émotion et je suis, de surcroît, très heureuse d'accompagner les enfants du catéchisme car je suis catéchiste. Nous nous apprêtons à vivre un moment historique".
Prévu à 5 heures, le départ se fait finalement sur le coup de 5h25 puis l'on fait un arrêt à Venaco puis Vivario pour récupérer celles et ceux qui se rendent à Ajaccio.
"C'est événement exceptionnel et je réalise pas encore" poursuit Olivia. "Je suis très émue et très fière, je n'aurai jamais imaginé voir le Pape en Corse". "Je suis allée voir le Saint Père l'an passé à Marseille", renchérit Valérie, "il y a beaucoup d'émotion et je suis, de surcroît, très heureuse d'accompagner les enfants du catéchisme car je suis catéchiste. Nous nous apprêtons à vivre un moment historique".
Le voyage en car fut long et difficile lié aux aléas des transports en commun et par la force des choses, de nombreux arrêts forcés ! Même si quelques chants ont fait oublier ces difficultés...
"Il était temps que nous arrivions" s'est exclamé François, responsable des voyageurs du car numéro 11 de Corte. C'est aux Salines que les bus Cortenais se sont arrêtés et l'heure est venue pour tous de reprendre des forces car la journée va être longue. Il n'est que 7h45, et malgré l'air frais, la foule se masse déjà sur le parcours que va emprunter le Saint Père. C'est le moment pour les pèlerins Cortenais de s'arrêter prendre un bon café avant de se rendre sur le parcours et attendre patiemment l'arrivée du Pape François.
"Il était temps que nous arrivions" s'est exclamé François, responsable des voyageurs du car numéro 11 de Corte. C'est aux Salines que les bus Cortenais se sont arrêtés et l'heure est venue pour tous de reprendre des forces car la journée va être longue. Il n'est que 7h45, et malgré l'air frais, la foule se masse déjà sur le parcours que va emprunter le Saint Père. C'est le moment pour les pèlerins Cortenais de s'arrêter prendre un bon café avant de se rendre sur le parcours et attendre patiemment l'arrivée du Pape François.
La galère
Arrivés ce dimanche matin à 7h30 à Ajaccio, les pèlerins cortenais ont été laissés aux Salines par les bus. Des navettes étaient prévues pour aller jusqu'au Casone... C'est finalement à pied que les paroissiens de la cité Paoline, comme les autres, s'y sont rendus !
La journée s'annonçait longue et difficile. C'est un euphémisme que de le dire. Bloqués plus de trente minutes après le passage du Souverain Pontife sur le port Charles Ornano, les paroissiens avançaient au ralenti parmi une foule particulièrement dense. Chacun cherchant un coin pour se reposer, grignoter quelque chose et reprendre des forces car la route jusqu'au Casone était encore longue... À la mi-journée, sous un soleil de plomb, contrastant avec la fraîcheur du matin, nous nous dirigions péniblement sur le cours Grandval pour assister à la célébration religieuse. Une marche lente en prenant soin également de prier avec François devant les écrans géants retransmettant en direct le discours du pape depuis la cathédrale d'Ajaccio.
La journée s'annonçait longue et difficile. C'est un euphémisme que de le dire. Bloqués plus de trente minutes après le passage du Souverain Pontife sur le port Charles Ornano, les paroissiens avançaient au ralenti parmi une foule particulièrement dense. Chacun cherchant un coin pour se reposer, grignoter quelque chose et reprendre des forces car la route jusqu'au Casone était encore longue... À la mi-journée, sous un soleil de plomb, contrastant avec la fraîcheur du matin, nous nous dirigions péniblement sur le cours Grandval pour assister à la célébration religieuse. Une marche lente en prenant soin également de prier avec François devant les écrans géants retransmettant en direct le discours du pape depuis la cathédrale d'Ajaccio.
En attendant le Pape, la foule vibre au diapason des chanteurs insulaires
15 degrés à 14 heures au Casone, on en ressent presque le double ! Voce Ventu, Chjar Di Luna ou encore Canta u Populu Corsu enchantent la foule immense qui attend avec impatience l'arrivée de François. Aux chants profanes vont succéder bientôt les chants religieux au moment où une petite brise s'élève. Recueillis, les fidèles attendent, la messe papale, moment de solennité qui est imminent . Et à la veille des fêtes de la nativité, la foule n'a pas hésité à reprendre en chœur le fameux "Falla babbucciu Natale"...
L'arrivée des confréries indique à la foule que la venue de François est proche!
L'arrivée des confréries indique à la foule que la venue de François est proche!