Pour cette 14e exposition, France-Anne Van Peteghem, directrice de la galerie, a invité l'artiste espagnole Ana Sediles Guajardo et le peintre d’origine allemande Volkmar Ernst à exposer leurs œuvres.... A voir jusqu'au 1er décembre.
L'Allemagne et l'Espagne sont à l'honneur à la galerie Noir et Blan c sur la place du Marché, à Bastia. Deux artistes, Ana Sediles et Volkmar Ernst voient leurs oeuvres exposées dans cet espace dédié à l'art. Des peintures à découvrir jusqu'au 1er décembre. Ana Sediles est une artiste reconnue internationalement. Ses œuvres explorent souvent le paysage. Elles font partie de collections privées et d'institutions. «J'ai toujours ressenti le besoin de peindre, c'est ma manière de vivre. La peinture m'apporte stabilité, calme, tranquillité. Elle me fait voir la vie avec plus d’optimisme et d'enthousiasme. L'acte de peindre, de créer, m'amène à penser, à réfléchir et m'interroger.» explique l’artiste.
Après avoir suivi une formation dans différents ateliers d'arts plastiques, elle a ensuite étudié à l'École d'art de Saragosse, où elle obtient un diplôme en arts plastiques et design. Elle se spécialise ensuite en céramique artistique. « Mon travail est une représentation et une interprétation de la nature dans le passage du temps. Je recherche l’inspiration dans la beauté de la nature en essayant de l’approcher pour la signifier et la révéler. Vient d’abord l'observation des éléments, arbre, fleur, eau, ciel, atmosphère, des fragments figuratifs, ce sont des paysages qui ont une signification, des paysages en mouvement constant et qui tracent la marque de la succession des cycles. Je cherche à saisir les formes à travers la tâche, la ligne, la couleur, les textures avec une attirance pour les relations entre l'espace et les rythmes. Des paysages qui m’inspirent je retiens des éléments précis. C’est une recherche sur les espaces abstraits et les fragments d'éléments naturels en minimisant les formes, en les amenant à la synthèse, à l'essence. Il y a dans mon travail une forme de méditation sur l’équilibre et l’harmonie. On pourrait dire aussi une exploration de l'intime avec un sens poétique dans la tournure de la solitude, du silence et de ma mémoire des images. Tout ce qui est visuellement stimulant et spontané m'anime. La profondeur d'une forêt, son atmosphère, l'horizon de la mer, les rives d'une rivière, sont des thèmes récurrents dans mon travail. J’aspire à interpréter le paysage en esquissant ses éléments naturels dans la l’ordonnance de mes émotions. Et la beauté peut rendre le monde supportable dans le saisissement de la vie . »
Autre invité de marque : Volkmar Ernst. Il voit le jour en 1959 dans le sud-ouest de l’Allemagne. Très jeune, il manifeste une grande passion pour la peinture et le dessin. « A l'âge de huit ans, j'avais déjà décidé de devenir artiste et je m'adonnai vite, de façon intensive au dessin et à la peinture » déclare-t-il. Après une formation de relieur et des études de philosophie à Tübingen, il suit entre 1985 et 1989 des études d'art, d'art-thérapie et d'enseignement de l'art à l'université libre « Kunst im Sozialen », près de Brême (Allemagne). Après son mariage en 1998 avec une franco-allemande, le couple s’installe en France en 1999 dans le département de la Vienne, à Angles-sur-l'Anglin, puis à Chauvigny et finalement à Poitiers en 2008.
Fin octobre 2014, Ernst et son épouse Claire déménagent en Haute-Corse, berceau de la famille maternelle de celle-ci. Depuis le printemps 2015, Volkmar Ernst a son atelier à Ville di Paraso en Haute-Corse. « Sa peinture est basée sur la spontanéité du geste et de l’intuition. Il s’agit toujours d’approfondir, de simplifier, de réduire à l’essentiel et en même temps de gagner en subtilité, en transparence et en présence- sans jamais faire de concessions quant aux tendances du marché de l’art contemporain » révèle France-Anne Van Peteghem, « il peaufine et explore sa nouvelle technique originale sur un papier Hahnemühle très épais. Un travail abstrait bien sûr et de fous découpages de toutes les sortes pour cette dernière série aux couleurs très ernstiennes ».
Après avoir suivi une formation dans différents ateliers d'arts plastiques, elle a ensuite étudié à l'École d'art de Saragosse, où elle obtient un diplôme en arts plastiques et design. Elle se spécialise ensuite en céramique artistique. « Mon travail est une représentation et une interprétation de la nature dans le passage du temps. Je recherche l’inspiration dans la beauté de la nature en essayant de l’approcher pour la signifier et la révéler. Vient d’abord l'observation des éléments, arbre, fleur, eau, ciel, atmosphère, des fragments figuratifs, ce sont des paysages qui ont une signification, des paysages en mouvement constant et qui tracent la marque de la succession des cycles. Je cherche à saisir les formes à travers la tâche, la ligne, la couleur, les textures avec une attirance pour les relations entre l'espace et les rythmes. Des paysages qui m’inspirent je retiens des éléments précis. C’est une recherche sur les espaces abstraits et les fragments d'éléments naturels en minimisant les formes, en les amenant à la synthèse, à l'essence. Il y a dans mon travail une forme de méditation sur l’équilibre et l’harmonie. On pourrait dire aussi une exploration de l'intime avec un sens poétique dans la tournure de la solitude, du silence et de ma mémoire des images. Tout ce qui est visuellement stimulant et spontané m'anime. La profondeur d'une forêt, son atmosphère, l'horizon de la mer, les rives d'une rivière, sont des thèmes récurrents dans mon travail. J’aspire à interpréter le paysage en esquissant ses éléments naturels dans la l’ordonnance de mes émotions. Et la beauté peut rendre le monde supportable dans le saisissement de la vie . »
Autre invité de marque : Volkmar Ernst. Il voit le jour en 1959 dans le sud-ouest de l’Allemagne. Très jeune, il manifeste une grande passion pour la peinture et le dessin. « A l'âge de huit ans, j'avais déjà décidé de devenir artiste et je m'adonnai vite, de façon intensive au dessin et à la peinture » déclare-t-il. Après une formation de relieur et des études de philosophie à Tübingen, il suit entre 1985 et 1989 des études d'art, d'art-thérapie et d'enseignement de l'art à l'université libre « Kunst im Sozialen », près de Brême (Allemagne). Après son mariage en 1998 avec une franco-allemande, le couple s’installe en France en 1999 dans le département de la Vienne, à Angles-sur-l'Anglin, puis à Chauvigny et finalement à Poitiers en 2008.
Fin octobre 2014, Ernst et son épouse Claire déménagent en Haute-Corse, berceau de la famille maternelle de celle-ci. Depuis le printemps 2015, Volkmar Ernst a son atelier à Ville di Paraso en Haute-Corse. « Sa peinture est basée sur la spontanéité du geste et de l’intuition. Il s’agit toujours d’approfondir, de simplifier, de réduire à l’essentiel et en même temps de gagner en subtilité, en transparence et en présence- sans jamais faire de concessions quant aux tendances du marché de l’art contemporain » révèle France-Anne Van Peteghem, « il peaufine et explore sa nouvelle technique originale sur un papier Hahnemühle très épais. Un travail abstrait bien sûr et de fous découpages de toutes les sortes pour cette dernière série aux couleurs très ernstiennes ».