Le Liban, pays invité d’honneur de la 26e édition des Rencontres Musicales de Méditerranée, est représenté cette année par l’Ensemble Musical Alaa Fajri. Le groupe, qui mêle influences orientales et sonorités contemporaines, s’est produit mardi soir à Pietranera, où Corse Net Infos l’a rencontré
Sous le signe de l’élégance musicale et du dialogue des cultures, Alaa Fajri, fait résonner la voix du Liban et de toute la Méditerranée à travers un voyage musical où s’entrelacent émotion, virtuosité et modernité. Chanteur charismatique à la voix rare, Alaa Fajri est reconnu sur la scène franco- méditerranéenne pour sa capacité à fusionner la profondeur du répertoire oriental avec la sensibilité occidentale. Artiste accompli, il dirige un ensemble d’excellence, composé de Tarik El Ghazi, virtuose du oud électrique, dont le jeu expressif et audacieux fait le pont entre tradition et innovation, du Maestro Hicham Belamine au clavier, compositeur et arrangeur d’une finesse rare, véritable architecte sonore du groupe, du Maître Bachir Rouimi à la percussion, gardien du rythme et de la transe méditerranéenne, alliant rigueur et spontanéité. Ensemble, ils forment un groupe d’exception, réunissant des artistes issus de carrières riches et internationales, partageant la même passion : célébrer l’âme de la Méditerranée à travers la musique, la poésie et la voix. « Nous sommes des amis que la musique a réunis depuis maintenant plus de sept ans », explique Alaa Fajri. « On a mis en place des rencontres à Paris, à Casablanca et maintenant en Corse pour la première fois. Nous sommes là pour représenter le Liban, donc nous jouerons un répertoire libanais combinant authenticité, tradition et modernité. A notre programme des morceaux du folklore libanais et d'autres qui appartiennent à des légendes de la chanson libanaise. Les textes qui parlent principalement d'amour, de chagrin, mais aussi de joie, d'hospitalité et de la générosité du peuple libanais »
Mais comment la culture libanaise peut-elle vivre dans un pays tourmenté par les guerres depuis des dizaines d’années ? « Le peuple libanais est un peuple qui a appris à vivre dans la difficulté et dans la guerre depuis les années 70, depuis la guerre civile du Liban. Si vous êtes au Liban, vous pouvez voir des gens qui continuent de faire la fête en plein milieu des bombardements. C'est assez paradoxal, mais les Libanais sont des bons vivants ».
Le Liban, invité d’honneur de cette édition 2025 … « C'est un honneur et nous sommes très heureux de représenter le Liban. C'est un honneur, mais aussi c'est de la responsabilité. Ça nous met un peu de pression, mais on essaie de canaliser cette adrénaline pour nous surpasser et donner le maximum de ce qu'on a. Ces Rencontres sont importantes, car ce sont des moments d'échange et de partage. C'est toujours un plaisir de retrouver des musiciens d’autres pays. Il y a parmi eux des musiciens talentueux avec qui nous n'avons pas forcément de langue commune, mais la langue de la musique est une langue universelle ».
Après un concert en l’église Sainte-Dévote de Pietranera mardi soir, le « quintette » se produira ce mercredi 5 novembre à 19 heures au centre culturel Charles-Rocchi à Biguglia et le jeudi 6 novembre à 18h30 à l’Espace Saint-Jean à Bonifacio.
Mais comment la culture libanaise peut-elle vivre dans un pays tourmenté par les guerres depuis des dizaines d’années ? « Le peuple libanais est un peuple qui a appris à vivre dans la difficulté et dans la guerre depuis les années 70, depuis la guerre civile du Liban. Si vous êtes au Liban, vous pouvez voir des gens qui continuent de faire la fête en plein milieu des bombardements. C'est assez paradoxal, mais les Libanais sont des bons vivants ».
Le Liban, invité d’honneur de cette édition 2025 … « C'est un honneur et nous sommes très heureux de représenter le Liban. C'est un honneur, mais aussi c'est de la responsabilité. Ça nous met un peu de pression, mais on essaie de canaliser cette adrénaline pour nous surpasser et donner le maximum de ce qu'on a. Ces Rencontres sont importantes, car ce sont des moments d'échange et de partage. C'est toujours un plaisir de retrouver des musiciens d’autres pays. Il y a parmi eux des musiciens talentueux avec qui nous n'avons pas forcément de langue commune, mais la langue de la musique est une langue universelle ».
Après un concert en l’église Sainte-Dévote de Pietranera mardi soir, le « quintette » se produira ce mercredi 5 novembre à 19 heures au centre culturel Charles-Rocchi à Biguglia et le jeudi 6 novembre à 18h30 à l’Espace Saint-Jean à Bonifacio.