Spassighjata 2025 : les conseils de Théo Guidicelli, quadruple vainqueur du city trail bastiais

Rédigé le 11/11/2025
Christophe Giudicelli

Le 6 décembre prochain, plus de 1 000 participants s’élanceront dans les rues de Bastia pour la 10ᵉ édition de la Spassighjata, le city trail urbain de 9 km et 300 m de dénivelé organisé par l’Associu Mantinum. Quadruple vainqueur de l’épreuve, Théo Guidicelli, 25 ans, partage ses conseils

Spassighjata 2025 : les conseils de Théo Guidicelli, quadruple vainqueur du city trail bastiais (source: Facebook Squadra Mantinum)

Le 6 décembre prochain, plus de 1 000 coureurs et coureuses s’élanceront dans les rues de Bastia pour la 10ᵉ édition de la Spassighjata. Ce trail urbain de 9 km et 300 m de dénivelé, organisé par l’Associu Mantinum, a été remporté à quatre reprises (2019, 2022, 2023, 2024) par Théo Guidicelli, 25 ans. Le coureur semi-professionnel, spécialisé dans la course sur route (10 km) et le cross, vient de revenir à l’AJB, son club formateur, après quelques années passées à Fontainebleau pour ses études.

L’occasion pour le Bastiais de donner ses conseils sur un parcours qu’il affectionne et qu’il boucle en 36 minutes : « C’est accessible pour tout le monde, mais exigeant. On est entre le trail et la course, et même moi qui fais de la route, c’est un parcours qui me surprend par sa difficulté. »

Autrement dit, si vous voulez performer, il n’y a pas de secret : il faut s’entraîner. « Il faut travailler la vitesse, c’est une course qui est très rapide. Mais aussi ses capacités musculaires, car c’est une course exigeante avec des escaliers et des montées. » Le quadruple vainqueur vous élabore même un petit programme : travailler du fractionné court et plus ou moins long sur piste, mais aussi en côte, sans oublier des exercices de musculation en salle. Si possible trois fois par semaine, cinq si possible.

Autre conseil : connaître le parcours sur le bout des doigts pour gérer au mieux sa course. « Même si chaque année il change un peu, il faut savoir où l’on doit gérer et faire son effort. On va se focaliser sur les parties exigeantes, comme les montées et les escaliers. »

Justement, les deux montées du parcours, San Rocuccio et Sainte-Claire, sont les deux bêtes noires des coureurs et servent de zone de triage pour juger la performance des participants : « Généralement, je gère jusqu’à la montée de San Rocuccio. Je mets mon effort dans cette première montée. Une fois passée, j’essaie de récupérer dans la descente. La seconde montée, Sainte-Claire, sera difficile pour tout le monde de toute façon. Celui qui gère le mieux la première va mieux s’en sortir dans la seconde, puis gérer le reste du parcours et finir à fond si c’est possible. »

Vous savez tout désormais : à vous maintenant de vous entraîner. Pour Théo Guidicelli, la Spassighjata demande « de l’endurance musculaire, physique et mentale. Il faut être bien dans les trois », mais avant tout, précise le tenant du titre : « Prendre du plaisir. Sur la route, on regarde toujours le chrono ; là, c’est vraiment aux sensations. C’est vraiment une course plaisir. Chaque année, on a la chance d’être encouragés dans les rues de Bastia. L’adrénaline est importante sur cet événement-là. »

Du côté de sa carrière sportive, Théo Guidicelli vient de faire son retour à l’AJB. Son ambition est de passer professionnel, avec pour objectif de courir le 10 km sur route en 28 minutes et de viser un top 20 au championnat de France de cross, mais aussi d’aller chercher des résultats en équipe avec l’AJB.

Théo Guidicelli après la spassighjatta 2024 (Archives CNI)