En Corse, il n’est pas une commune qui ne recense pas une église ou une chapelle dédiée à Saint Antoine de Padoue. Le diacre Gérard Cesari n'a pas manqué de le rappeler dans son homélie de ce samedi matin à Pietracorbara
Dans le Cap Corse on dénombre ainsi une dizaine de chapelles où l’on vénère ce saint du 13è siècle. De Ville di Pietrabugno et sa chapelle à Alzetu, à Tomino, en passant par Sisco, Cagnano, Centuri, Meria…
Ce samedi 14 juin, à l’initiative de l’association « Les chapelles de Pietracorbara », présidée par Anne-Marie Orsatelli, une célébration suivie d’une procession a eu lieu en la chapelle Saint Antoine, au cœur du petit hameau éponyme, à moins d’un kilomètre de la plage.
Ce samedi 14 juin, à l’initiative de l’association « Les chapelles de Pietracorbara », présidée par Anne-Marie Orsatelli, une célébration suivie d’une procession a eu lieu en la chapelle Saint Antoine, au cœur du petit hameau éponyme, à moins d’un kilomètre de la plage.
La construction de cet édifice religieux est relativement récente, puisque décidée après la destruction par les nazis, en septembre 1943, du premier lieu de culte dédié à Saint-Antoine, en bord de mer où se situe l’actuel parking de la plage.
L’intérieur de la chapelle est vaste. Une statue en bois de Saint-Antoine, avec son lys et portant l’enfant Jésus, trône tout près de l’autel, une autre de la Vierge et des ex-votos remontants aux années 50, 60 et 80.
Si elle mériterait d’être quelque peu restaurée à l’intérieur, pour la trésorière des «Chapelles de Pietracorbara » Sylvia Barroni, pas facile de trouver des aides car, trop récente, elle entre difficilement dans le patrimoine ancien.
L’intérieur de la chapelle est vaste. Une statue en bois de Saint-Antoine, avec son lys et portant l’enfant Jésus, trône tout près de l’autel, une autre de la Vierge et des ex-votos remontants aux années 50, 60 et 80.
Si elle mériterait d’être quelque peu restaurée à l’intérieur, pour la trésorière des «Chapelles de Pietracorbara » Sylvia Barroni, pas facile de trouver des aides car, trop récente, elle entre difficilement dans le patrimoine ancien.
Lors de son prêche, le diacre Gérard Cesari a survolé la vie du Saint. De sa naissance en 1195 à Lisbonne à sa mort à Padoue en 1231 d'hydropisie et d'épuisement le 13 juin de cette année-là, à l’âge de 36 ans. Moins d’un an après sa mort, en 1232, il est canonisé par le Pape Grégoire IX.
À partir du XVIIe siècle il est invoqué pour retrouver les objets perdus car lui-même aurait retrouver un vieux manuscrit longtemps introuvable. En 1936, Pie IX en fait le St Patron du Portugal. En 1946 il est déclaré Docteur en église par le Pie XI.
Quant à Benoît XVI, il en parlera longuement dans sa catéchèse, disant notamment : « Il a fortement contribué au développement de la spiritualité franciscaine grâce à sa grande intelligence, à son sens de l’équilibre, à son zèle apostolique et à sa ferveur mystique. »
À partir du XVIIe siècle il est invoqué pour retrouver les objets perdus car lui-même aurait retrouver un vieux manuscrit longtemps introuvable. En 1936, Pie IX en fait le St Patron du Portugal. En 1946 il est déclaré Docteur en église par le Pie XI.
Quant à Benoît XVI, il en parlera longuement dans sa catéchèse, disant notamment : « Il a fortement contribué au développement de la spiritualité franciscaine grâce à sa grande intelligence, à son sens de l’équilibre, à son zèle apostolique et à sa ferveur mystique. »