À Monticellu, une nouvelle dynamique culturelle s’installe. Porté par Stéphane Accorsi et soutenu par la municipalité, Monticellu s’apprête à devenir le lieu de rendez-vous culturels. Expositions, conférences, projets d’envergure pour l’été prochain : le village s’est doté en quelques mois d’un lieu d’art et de rencontres particulièrement ambitieux.
Né sous l’impulsion de Stéphane Accorsi, le projet « I Scontri di Monticellu » s’impose désormais comme une initiative culturelle de premier plan dans le village.
La naissance d’un lieu d’exposition
L’histoire commence de manière inattendue, comme le raconte Stéphane Accorsi.
« L’an dernier, j’ai été opéré du genou et j’ai passé un mois à l’hôpital. Je partageais ma chambre avec Gérard, un Bastiais que je connaissais juste de vue. J’ai appris à ce moment-là qu’il faisait au crayon, et c’était exceptionnel. Je suis sorti de l’hôpital en me disant qu’il fallait absolument qu’il expose quelque part ».
La démarche trouve rapidement un écho auprès du maire de Monticellu, Joseph Mattei.
« Je lui ai dit qu’il fallait faire quelque chose ! Il m’a répondu d’aller voir la vieille salle sous la mairie. C’était un dépôt poussiéreux, une ancienne bibliothèque abandonnée, qui ne demandait qu’à reprendre vie ».
Avec l’accord total du maire, la salle est vidée, réaménagée, équipée de cimaises et d’un rail de spots. En mai, l’exposition de Gérard Simedi inaugure officiellement La Mostra, un espace de près de 70 m² devenu un véritable outil culturel.
« Tous ceux qui la découvrent reconnaissent que c’est une très belle salle, fonctionnelle, lumineuse, avec du linéaire et un bel éclairage. Et surtout, un parking juste à côté ».
Un programme annuel d’expositions et de conférences
Très vite, Stéphane Accorsi construit un véritable projet culturel pour la commune.
« Joseph m’a dit : organise, fais, je te laisse la main. Alors j’ai fait ».
Depuis septembre, Monticellu accueille un programme régulier pensé sur une année complète.
« On tourne à peu près à une exposition tous les mois et demi et à une conférence par mois. On a déjà un calendrier jusqu’en mai-juin, et même plus loin pour certains projets » (Voir ci-dessous).
Le lieu a déjà accueilli deux conférences très suivies : celle de l’INRAP sur le site néolithique de Maria-Gioia, puis celle de Michel Codaccioni autour de 40 ans de presse en Corse, associée au vernissage de Battì Manfruelli.
« À chaque fois, on a eu beaucoup de monde, des retours très positifs. Ça marche au-delà de ce qu’on espérait ».
Un nouvel outil culturel pour la commune
Monticellu disposait déjà d’un bel espace sportif, mais il manquait un lieu dédié à la culture.
« À présent, Monticellu a les deux, un bel outil sportif et un bel outil culturel. Et on voit que les habitants répondent présents ».
Le succès est tel que la création d’une association devient indispensable.
« Jusqu’à présent, j’ai fait avec les contacts que j’avais. La mairie finance les petites dépenses matérielles. Avec l’association, on aura plus de moyens, plus de souplesse, tout en restant étroitement liés à la commune ».
Un été ambitieux en préparation
Stéphane Accorsi laisse entrevoir un projet estival d’envergure.
« Je ne veux pas trop en parler pour l’instant, mais on travaille sur quelque chose de très spécialisé pour l’été prochain. Trois artistes au moins, un thème spécifique, un été entier avec des vernissages, des rencontres, des projections… Peut-être même des installations dans le village ».
Un projet déjà soutenu par plusieurs artistes de renom, qui pourrait devenir un rendez-vous annuel.
Une aventure humaine autant qu’un projet culturel
Malgré l’ampleur du travail, Stéphane Accorsi reste animé par la même motivation.
« Je fais ça pour le plaisir. Je ne suis pas payé, la mairie ne me demande rien. On s’est pris au jeu, tous ensemble. Ce qui me rend le plus heureux, c’est que les gens accrochent. À chaque exposition, chaque conférence, ils repartent contents ».
La naissance d’un lieu d’exposition
L’histoire commence de manière inattendue, comme le raconte Stéphane Accorsi.
« L’an dernier, j’ai été opéré du genou et j’ai passé un mois à l’hôpital. Je partageais ma chambre avec Gérard, un Bastiais que je connaissais juste de vue. J’ai appris à ce moment-là qu’il faisait au crayon, et c’était exceptionnel. Je suis sorti de l’hôpital en me disant qu’il fallait absolument qu’il expose quelque part ».
La démarche trouve rapidement un écho auprès du maire de Monticellu, Joseph Mattei.
« Je lui ai dit qu’il fallait faire quelque chose ! Il m’a répondu d’aller voir la vieille salle sous la mairie. C’était un dépôt poussiéreux, une ancienne bibliothèque abandonnée, qui ne demandait qu’à reprendre vie ».
Avec l’accord total du maire, la salle est vidée, réaménagée, équipée de cimaises et d’un rail de spots. En mai, l’exposition de Gérard Simedi inaugure officiellement La Mostra, un espace de près de 70 m² devenu un véritable outil culturel.
« Tous ceux qui la découvrent reconnaissent que c’est une très belle salle, fonctionnelle, lumineuse, avec du linéaire et un bel éclairage. Et surtout, un parking juste à côté ».
Un programme annuel d’expositions et de conférences
Très vite, Stéphane Accorsi construit un véritable projet culturel pour la commune.
« Joseph m’a dit : organise, fais, je te laisse la main. Alors j’ai fait ».
Depuis septembre, Monticellu accueille un programme régulier pensé sur une année complète.
« On tourne à peu près à une exposition tous les mois et demi et à une conférence par mois. On a déjà un calendrier jusqu’en mai-juin, et même plus loin pour certains projets » (Voir ci-dessous).
Le lieu a déjà accueilli deux conférences très suivies : celle de l’INRAP sur le site néolithique de Maria-Gioia, puis celle de Michel Codaccioni autour de 40 ans de presse en Corse, associée au vernissage de Battì Manfruelli.
« À chaque fois, on a eu beaucoup de monde, des retours très positifs. Ça marche au-delà de ce qu’on espérait ».
Un nouvel outil culturel pour la commune
Monticellu disposait déjà d’un bel espace sportif, mais il manquait un lieu dédié à la culture.
« À présent, Monticellu a les deux, un bel outil sportif et un bel outil culturel. Et on voit que les habitants répondent présents ».
Le succès est tel que la création d’une association devient indispensable.
« Jusqu’à présent, j’ai fait avec les contacts que j’avais. La mairie finance les petites dépenses matérielles. Avec l’association, on aura plus de moyens, plus de souplesse, tout en restant étroitement liés à la commune ».
Un été ambitieux en préparation
Stéphane Accorsi laisse entrevoir un projet estival d’envergure.
« Je ne veux pas trop en parler pour l’instant, mais on travaille sur quelque chose de très spécialisé pour l’été prochain. Trois artistes au moins, un thème spécifique, un été entier avec des vernissages, des rencontres, des projections… Peut-être même des installations dans le village ».
Un projet déjà soutenu par plusieurs artistes de renom, qui pourrait devenir un rendez-vous annuel.
Une aventure humaine autant qu’un projet culturel
Malgré l’ampleur du travail, Stéphane Accorsi reste animé par la même motivation.
« Je fais ça pour le plaisir. Je ne suis pas payé, la mairie ne me demande rien. On s’est pris au jeu, tous ensemble. Ce qui me rend le plus heureux, c’est que les gens accrochent. À chaque exposition, chaque conférence, ils repartent contents ».
Les expositions à venir
– Ange-Marie Calistri, dès ce vendredi et jusqu’à fin décembre
– Livia Acquaviva, de la mi-janvier à fin février
– Charlotte Raffalli, artiste bastiaise repérée pour son dessin noir et blanc
– Toto Mazini, au printemps
« Ce n’est pas du dessin amateur de village. Ce sont de vrais artistes, avec une vraie exigence », insiste Stéphane Accorsi.
Les conférences programmées
– En décembre : Jacques Thiers, sur l’humour corse
– En janvier : autour de la civilisation de l’olivier
– En février : Pierre-Jean Luccioni, sur la montagne et le pastoralisme
– Au printemps : environnement, flore endémique, espèces invasives
– Plus tard : une conférence en lien avec la ville, en préparation
– Ange-Marie Calistri, dès ce vendredi et jusqu’à fin décembre
– Livia Acquaviva, de la mi-janvier à fin février
– Charlotte Raffalli, artiste bastiaise repérée pour son dessin noir et blanc
– Toto Mazini, au printemps
« Ce n’est pas du dessin amateur de village. Ce sont de vrais artistes, avec une vraie exigence », insiste Stéphane Accorsi.
Les conférences programmées
– En décembre : Jacques Thiers, sur l’humour corse
– En janvier : autour de la civilisation de l’olivier
– En février : Pierre-Jean Luccioni, sur la montagne et le pastoralisme
– Au printemps : environnement, flore endémique, espèces invasives
– Plus tard : une conférence en lien avec la ville, en préparation