C’est au cours d’une cérémonie sobre et empreinte d’émotion que le secrétaire général de la sous-préfecture de Calvi, Frédéric Guglielmi, a récemment quitté ses fonctions. En présence du sous-préfet Yoann Toubhans, de son successeur, de nombreux élus et amis venus de Balagne et du Nebbiu, l’homme de service public a été chaleureusement salué pour ses décennies d’engagement. Les éloges appuyés du sous-préfet ont précédé une allocution de l’intéressé, à la fois sincère, teintée d’humour et de symbolisme, fidèle à son style.
C’est donc, dans une discrétion à l’image de toute sa carrière, que Frédéric Guglielmi, secrétaire général de la sous-préfecture de Calvi a fait valoir ses droits à la retraite.
Pendant plusieurs décennies, cet homme de dossiers a incarné une certaine idée du service public : celle de l’engagement sans relâche, du sens du devoir et de la fidélité à l’État.
Fonctionnaire discret mais essentiel, il aura accompagné depuis 1988, des
générations d’élus locaux, épaulé de nombreux particuliers et soutenu des
associations dans leurs démarches, toujours avec rigueur et patience. Ses collègues comme ses interlocuteurs ont pu mesurer son écoute, sa disponibilité et son
attachement à une mission qu’il n’a jamais réduite à un simple emploi.
Frédéric Guglielmi n’hésitait pas à se rendre sur le terrain, parfois même au plus près des sinistres qui ont meurtri la Balagne. En l’absence de son supérieur, il se déplaçait pour témoigner de la solidarité de l’État. On se souvient ainsi de sa coordination à la sous-préfecture de Calvi lors du feu qui a menacé la ville dans la nuit du 7 juillet 1993, de sa présence sur le terrain lors des inondations catastrophiques du 14 novembre 1995 pour soutenir les populations, les élus et encourager les sapeurs- pompiers, ou encore lors du crash du Tracker 3 à Calenzana le 24 septembre 1990, où arrivé rapidement sur le lieu du drame, il manifesta sa compassion pour le pilote Phillipe Gallet.
Toujours présent lors des cérémonies mémorielles ou des obsèques, il faisait preuve d’une fidélité qui allait au-delà de sa fonction. Imprégné d’une forte religiosité, Frédéric Guglielmi, cachait derrière une apparente retenue une rare sensibilité humaine. À ceux qui le connaissaient vraiment, il apparaissait comme ce qu’un antiquaire appellerait une pièce unique, rare et chère.
Rarement comptées, ses heures de travail débordaient largement du cadre administratif. Consciencieux, honnête et érudit, il a incarné la figure du grand commis de l’État, dont l’action, menée dans l’ombre, contribue pourtant à la solidité de l’édifice républicain.
Avec son départ, ce sont aussi les élus de la région qui perdent un allié précieux. La somme inquantifiable de l’aide, des conseils et du soutien qu’il leur a apportés au fil des décennies laisse un vide difficile à combler. Sa présence au sein de la sous-préfecture de Calvi aura marqué durablement le territoire et ceux qui y exercent des responsabilités.
À l’heure de tourner cette page, une phrase d’Antoine de Saint-Exupéry vient à l’esprit : « La grandeur d’un métier est peut-être, avant tout, d’unir des hommes ; il n’est qu’un luxe véritable, et c’est celui des relations humaines. » Dans ce métier, le secrétaire général aura incarné cette grandeur, plaçant toujours l’humain au cœur de sa mission, dans la fidélité au service public.
Pendant plusieurs décennies, cet homme de dossiers a incarné une certaine idée du service public : celle de l’engagement sans relâche, du sens du devoir et de la fidélité à l’État.
Fonctionnaire discret mais essentiel, il aura accompagné depuis 1988, des
générations d’élus locaux, épaulé de nombreux particuliers et soutenu des
associations dans leurs démarches, toujours avec rigueur et patience. Ses collègues comme ses interlocuteurs ont pu mesurer son écoute, sa disponibilité et son
attachement à une mission qu’il n’a jamais réduite à un simple emploi.
Frédéric Guglielmi n’hésitait pas à se rendre sur le terrain, parfois même au plus près des sinistres qui ont meurtri la Balagne. En l’absence de son supérieur, il se déplaçait pour témoigner de la solidarité de l’État. On se souvient ainsi de sa coordination à la sous-préfecture de Calvi lors du feu qui a menacé la ville dans la nuit du 7 juillet 1993, de sa présence sur le terrain lors des inondations catastrophiques du 14 novembre 1995 pour soutenir les populations, les élus et encourager les sapeurs- pompiers, ou encore lors du crash du Tracker 3 à Calenzana le 24 septembre 1990, où arrivé rapidement sur le lieu du drame, il manifesta sa compassion pour le pilote Phillipe Gallet.
Toujours présent lors des cérémonies mémorielles ou des obsèques, il faisait preuve d’une fidélité qui allait au-delà de sa fonction. Imprégné d’une forte religiosité, Frédéric Guglielmi, cachait derrière une apparente retenue une rare sensibilité humaine. À ceux qui le connaissaient vraiment, il apparaissait comme ce qu’un antiquaire appellerait une pièce unique, rare et chère.
Rarement comptées, ses heures de travail débordaient largement du cadre administratif. Consciencieux, honnête et érudit, il a incarné la figure du grand commis de l’État, dont l’action, menée dans l’ombre, contribue pourtant à la solidité de l’édifice républicain.
Avec son départ, ce sont aussi les élus de la région qui perdent un allié précieux. La somme inquantifiable de l’aide, des conseils et du soutien qu’il leur a apportés au fil des décennies laisse un vide difficile à combler. Sa présence au sein de la sous-préfecture de Calvi aura marqué durablement le territoire et ceux qui y exercent des responsabilités.
À l’heure de tourner cette page, une phrase d’Antoine de Saint-Exupéry vient à l’esprit : « La grandeur d’un métier est peut-être, avant tout, d’unir des hommes ; il n’est qu’un luxe véritable, et c’est celui des relations humaines. » Dans ce métier, le secrétaire général aura incarné cette grandeur, plaçant toujours l’humain au cœur de sa mission, dans la fidélité au service public.