L’association ajaccienne Per a Pace repart en Grèce soutenir les réfugiés kurdes

Rédigé le 15/11/2025
La rédaction

Pour la sixième fois depuis 2021, l’association ajaccienne Per a Pace a quitté la Corse ce mercredi pour acheminer en Grèce une aide alimentaire et matérielle destinée aux populations kurdes réfugiées à Lavrio et sur l’île d’Égine

(Photos : Per a Pace)

Pour la sixième fois depuis 2021, l’association Per a Pace a pris la route pour la Grèce ce mercredi. Deux membres de l’association humanitaire ajaccienne vont en effet se rendre à Lavrio et sur l’île d’Égine afin d’apporter une aide alimentaire et matérielle aux populations kurdes réfugiées.

Au total, 12 m³ de denrées alimentaires, de produits d’hygiène, de vêtements et de matériels divers collectés en Corse auprès de nombreux donateurs, organismes, entreprises et particuliers ont été chargés à bord du camion de l’association.

« Cette initiative solidaire pour lutter contre l’oubli s’intègre dans la démarche d’un réseau associatif international qui vient en aide aux réfugiés kurdes sur le sol européen depuis que le HCR (Haut-Commissariat aux Réfugiés) et la Communauté européenne, sous la pression de la Turquie, ont cessé de leur venir en aide », explique Per a Pace, en rappelant que « fuyant les persécutions en Turquie et la guerre en Syrie où, malgré la chute de Bachar El Assad, ils subissent toujours les agressions du pouvoir en place, ils sont nombreux à quitter leur pays pour échapper à la prison ou à la mort ».

« Fidèle à ses valeurs de paix et de justice, et ne pouvant rester insensible à la détresse de ces hommes, femmes et enfants jetés sur les routes de l’exil, Per a Pace poursuit ainsi son combat pour renforcer, sur les rives de la Méditerranée, les liens entre les peuples et pour un monde plus juste où chacun puisse vivre dignement et en paix sur sa terre natale », ajoute encore l’association, en appelant « la communauté internationale, l’ONU et l’Union européenne à agir pour garantir aux Kurdes le droit de vivre dignement sur leurs terres, en espérant que leur voix soit un jour entendue ».