​MSL - Robin Neraudeau quitte le GFCA Volley-Ball

Rédigé le 10/11/2025
Patrice Paquier Lorenzi

Le GFCA Volley-Ball a annoncé ce lundi matin, la rupture du contrat à l’amiable avec Robin Neraudau, arrivé en 2024 et artisan de la montée en Ligue A la saison passée. Le contrat de l’ancien passeur n’avait pas pu être homologué par les instances nationales après l’encadrement de la masse salariale décidée par la commission d’appel de la DNACG le 16 octobre dernier.

Le GFCA Volley-Ball et Robin Neraudau, c’est fini ! Dans un communiqué paru ce matin, le club ajaccien a annoncé la rupture à l’amiable du contrat avec l’ancien passeur rouge et bleu, arrivée en 2024 dans la cité impériale : « Le GFCA Volley-Ball et Robin Neraudau ont décidé, d’un commun accord, de mettre un terme à leur collaboration, avec effet immédiat. Arrivé au club après un beau parcours, Robin a notamment contribué à de belles réussites sportives, dont un titre de champion de France de Ligue B et la montée en Marmara Spike Ligue. Robin quitte le club afin de relever de nouveaux défis sur les terrains. Le GFCA Volley-Ball lui souhaite le meilleur pour la suite de sa carrière sportive. »
 
Après la décision de la Commission d'appel de la fédération française du volley-ball, qui a suivi le 16 octobre dernier la décision prononcée en première instance, par la DNACG, le GFCA Volley-Ball s’était vu refusé l’homologation du contrat de Robin Neraudau, son passeur, mais espérait toujours une évolution favorable à ce dossier, notamment après le passage devant les instances nationales, concernant l’examen des comptes, prévu ce mercredi. Finalement, les deux parties ont décidé de se séparer à l’amiable, comme l’explique Paul Muracciole, le Président : « Comme on ne pouvait pas lui assurer d’avoir gain de cause devant les instances nationales, malgré un dossier solide, auprès de la DNACG, nous avons accédé à sa demande. C’est une situation de nature à le déstabiliser et c’est parfaitement compréhensible. Il voulait de la liberté pour aller sur un autre projet sportif, et par honnêteté et soucis de transparence, nous avons décidé de le libérer. Si d’aventure, nous avions eu gain de cause devant la DNACG ou devant le CNOSF, nous aurions pu le faire jouer à compter du mois de janvier. Mais nous n’avions aucune certitude ».
 
Trouver un autre Sergiusz Serafin ?
Une situation qui ne va changer immédiatement les plans de Frédéric Ferrandez, le coach ajaccien, qui doit faire avec ou plutôt sans depuis la reprise du championnat, et ne compte à ce jour, qu’un seul passeur professionnel, Matthieu Garcia, dans son effectif. Après le départ de Robin Neraudau, le club ajaccien va toutefois essayer d’enregistrer une jeune recrue à ce poste, pour pallier à toute éventualité : « Nous ne pouvons pas engager ou recruter de joueurs pros en raison de l’encadrement de notre masse salariale, mais nous allons essayer de trouver un jeune de qualité, pour intégrer notre centre de formation, et qui pourrait effectuer des piges en équipe première ». Une perle rare difficile à trouver, dans le droit fil de ce qu’était capable de produire Sergiusz Serafin, la saison dernière, mais parti depuis… à Chaumont.
 
Malgré ces aléas financiers et administratifs, le GFCA va mieux, comme en témoigne sa victoire à Cannes samedi dernier, pour le plus grand plaisir de son Président : « On pourrait compter facilement deux points de plus après notre bon début de championnat, notamment à Saint-Nazaire ou face à Paris. S’imposer à Cannes, ce n’est pas anodin comme résultat. Cela nous rassure sur nos chances de maintien. On sait qu’on va jouer le maintien avec des équipes comme Cannes ou Nice. C’est un championnat relevé et on il nous faudra aller chercher au pire cette 13e place synonyme de maintien ». Les Ajacciens recevront Narbonne ce samedi au Palatinu.