Lors des derniers jours, plusieurs vaches et un taureau ont été retrouvés morts sur le bord des routes de la rive sud du golfe d'Ajaccio, vraisemblablement abattus à coups de feu. Deux associations de défense animale annoncent déposer plainte et dénoncent une violence gratuite
 Doit-on y voir un hasard du calendrier, un effet de mode ou une volonté de régler de manière cruelle la problématique de la divagation animale ? Après que quatre adolescents ont été placés en garde à vue  la semaine dernière pour avoir égorgé une vache et abattu son veau cet été à Casalabriva, avant de diffuser les vidéos de ces sévices sur les réseaux sociaux, de nouveaux actes de sévices sur des bovins ont été recensés ces derniers jours en Corse-du-Sud. 
   
Selon plusieurs témoins, plusieurs vaches et un taureau ont été retrouvés morts sur le bord de la route, notamment lors du week-end dernier, par des habitants de la rive sud du golfe d’Ajaccio. « Deux à Mare e Sole, à Pietrosella, deux sur la commune d’Albitreccia, avant le rond-point d’Agosta », détaille Marie, bénévole de l’association les Chats de l’île en assurant que les animaux ont été tués par balles. « L’un des personnages qui a procédé à cet abattage a même pris une corne en trophée qu’il a scié sur l’un des animaux », précise-t-elle en outre.
   
Si l’absence de bouclage ou autre marquage sur les animaux laisse à penser qu’il s’agissait de vaches sauvages, la bénévole de l’association de défense animale fustige une violence gratuite et totalement évitable. « Si on veut régler le problème des animaux en divagation, normalement il devrait y avoir une louvetterie qui devait être mandatée par le préfet, à la demande du maire de la commune concernée. Le maire doit organiser la capture des bovins, les parquer et mettre un vétérinaire pour voir si les bêtes sont malades ou pas. Si elles sont malades, malheureusement, c'est euthanasie et équarrissage. Et si elles sont en bonne santé, les proposer à un éleveur. Et en attendant, les nourrir et les abreuver. Mais c’est sûr qu'une balle permet de régler le problème plus facilement », siffle-t-elle.
   
Afin de « cesser ce massacre », deux particuliers ont décidé de déposer plainte ce lundi à la gendarmerie de Pietrosella. « Demain une bénévole va aller déposer une plainte plus circonstanciée, missionnée par l'association Les Chats de l’île », ajoute Marie. De son côté, l’ONG Global Earth Keeper entend aussi se mobiliser. « Même si on peut comprendre l’exaspération de certaines personnes face à la divagation animale, il n’est pas normal que certains se permettent d’aller abattre un animal en pleine rue », fustige sa présidente Laurence Constantin en annonçant que l’association déposera également une plainte.
   
En attendant, « ces faits interrogent et inquiète beaucoup sur ce que peut devenir la Corse », glisse la bénévole des Chats de l’île. Et de conclure : « J'imagine que l'image d'Épinal que nous avons, de voir les animaux domestiques qui sont devenus sauvages, telles que les vaches à Mare Sole feront bientôt partie du passé ».
   
 Selon plusieurs témoins, plusieurs vaches et un taureau ont été retrouvés morts sur le bord de la route, notamment lors du week-end dernier, par des habitants de la rive sud du golfe d’Ajaccio. « Deux à Mare e Sole, à Pietrosella, deux sur la commune d’Albitreccia, avant le rond-point d’Agosta », détaille Marie, bénévole de l’association les Chats de l’île en assurant que les animaux ont été tués par balles. « L’un des personnages qui a procédé à cet abattage a même pris une corne en trophée qu’il a scié sur l’un des animaux », précise-t-elle en outre.
Si l’absence de bouclage ou autre marquage sur les animaux laisse à penser qu’il s’agissait de vaches sauvages, la bénévole de l’association de défense animale fustige une violence gratuite et totalement évitable. « Si on veut régler le problème des animaux en divagation, normalement il devrait y avoir une louvetterie qui devait être mandatée par le préfet, à la demande du maire de la commune concernée. Le maire doit organiser la capture des bovins, les parquer et mettre un vétérinaire pour voir si les bêtes sont malades ou pas. Si elles sont malades, malheureusement, c'est euthanasie et équarrissage. Et si elles sont en bonne santé, les proposer à un éleveur. Et en attendant, les nourrir et les abreuver. Mais c’est sûr qu'une balle permet de régler le problème plus facilement », siffle-t-elle.
Afin de « cesser ce massacre », deux particuliers ont décidé de déposer plainte ce lundi à la gendarmerie de Pietrosella. « Demain une bénévole va aller déposer une plainte plus circonstanciée, missionnée par l'association Les Chats de l’île », ajoute Marie. De son côté, l’ONG Global Earth Keeper entend aussi se mobiliser. « Même si on peut comprendre l’exaspération de certaines personnes face à la divagation animale, il n’est pas normal que certains se permettent d’aller abattre un animal en pleine rue », fustige sa présidente Laurence Constantin en annonçant que l’association déposera également une plainte.
En attendant, « ces faits interrogent et inquiète beaucoup sur ce que peut devenir la Corse », glisse la bénévole des Chats de l’île. Et de conclure : « J'imagine que l'image d'Épinal que nous avons, de voir les animaux domestiques qui sont devenus sauvages, telles que les vaches à Mare Sole feront bientôt partie du passé ».