Alors qu'une grève illimitée avait été engagée en début de semaine à l'appel de la CGT sur le site de l'établissement ajaccien, suite à l'obtention de plusieurs garanties, le syndicat a annoncé ce vendredi avoir conclu un protocole d'accord avec la direction.
Après avoir entamé une grève illimitée à l’hôpital de Castelluccio en début de semaine, ce vendredi, la CGT a annoncé avoir conclu un protocole d’accord avec la direction de l’établissement ajaccien dans lequel cette dernière s’est notamment engagée à communiquer « sans délai sur la situation financière très dégradée de l’établissement à l’ensemble des agents ». Mardi, à l’occasion d’une conférence de presse, la CGT s’était alertée d’une trajectoire financière inquiétante, pointant « plus de 15 millions d’euros de déficit supplémentaires sur les 18 derniers mois ». « L’ensemble des documents relatifs à la situation financière de l’établissement a été communiqué aux organisations syndicales et sera présenté dans le cadre des instances consultatives et décisionnelles fin juin et début juillet 2025 », a indiqué le syndicat ce vendredi.
Alors que la CGT avait exprimé ses inquiétudes sur le départ d’activités non compensées du site de Castelluccio à l’instar de l’oncologie, transférée au centre hospitalier d’Ajaccio depuis le début de l’année, la direction a indiqué avoir fait des demandes auprès de l’ARS pour compenser toutes ces pertes. Elle a ainsi assuré que « le capacitaire en lits de l’établissement » ne serait pas diminué, tandis qu’à la demande du syndicat l’ARS s’est engagé à « renforcer la filière géronto psychiatrique au sein de l’hôpital ».
Par ailleurs, la direction de l’établissement a promis d’apporter des éclaircissements sur « la perte de l’autorisation de médecin de l’addictologie et ses conséquences » et de « soutenir la motion demandant le maintien de cette activité dans son périmètre d’origine portée par la CME extraordinaire du 17 juin 2025 ». La CGT affirme également que l’établissement communiquera sur la « fermeture programmée de 30 lits de psychiatrie adulte », tout en s’engageant à « mettre en œuvre les moyens pour maintenir les lits de psychiatrie » et à « tout mettre en œuvre pour le maintien de l’USP ».
Enfin, la CGT a également obtenu des garanties pour que les évolutions salariales et statutaires soient équitables pour les agents diplômés en accord avec la GPMC, pour l’embauche d’un médecin du travail et le renforcement des équipes soignantes dans les services en souffrance.
À noter que le protocole d’accord note en outre que la CGT a « souligné la vétusté de certains locaux de l’établissement et demandé la mise en place d’un plan d’investissement et d’équipement pluriannuel ».
Grâce à ce protocole d’accord, le blocage de l’administration de l’hôpital, en cours depuis mardi, a pu être levé ce vendredi.
Alors que la CGT avait exprimé ses inquiétudes sur le départ d’activités non compensées du site de Castelluccio à l’instar de l’oncologie, transférée au centre hospitalier d’Ajaccio depuis le début de l’année, la direction a indiqué avoir fait des demandes auprès de l’ARS pour compenser toutes ces pertes. Elle a ainsi assuré que « le capacitaire en lits de l’établissement » ne serait pas diminué, tandis qu’à la demande du syndicat l’ARS s’est engagé à « renforcer la filière géronto psychiatrique au sein de l’hôpital ».
Par ailleurs, la direction de l’établissement a promis d’apporter des éclaircissements sur « la perte de l’autorisation de médecin de l’addictologie et ses conséquences » et de « soutenir la motion demandant le maintien de cette activité dans son périmètre d’origine portée par la CME extraordinaire du 17 juin 2025 ». La CGT affirme également que l’établissement communiquera sur la « fermeture programmée de 30 lits de psychiatrie adulte », tout en s’engageant à « mettre en œuvre les moyens pour maintenir les lits de psychiatrie » et à « tout mettre en œuvre pour le maintien de l’USP ».
Enfin, la CGT a également obtenu des garanties pour que les évolutions salariales et statutaires soient équitables pour les agents diplômés en accord avec la GPMC, pour l’embauche d’un médecin du travail et le renforcement des équipes soignantes dans les services en souffrance.
À noter que le protocole d’accord note en outre que la CGT a « souligné la vétusté de certains locaux de l’établissement et demandé la mise en place d’un plan d’investissement et d’équipement pluriannuel ».
Grâce à ce protocole d’accord, le blocage de l’administration de l’hôpital, en cours depuis mardi, a pu être levé ce vendredi.