Depuis le début de la semaine, une partie du personnel de l'hôpital de Castelluccio a entamé une grève illimitée à l’appel de la CGT face à des nombreuses inquiétudes, pour lesquelles ils n'ont reçu de réponses satisfaisantes de la direction. Ce mardi, les grévistes bloquaient l'accès à la direction générale et aux services supports.
C’est un conflit qui se trame depuis plusieurs mois au gré d’une accumulation de trop d’« inquiétudes », « de laxisme » et d’ « iniquités ». À l’initiative de la CGT, une partie du personnel de l’hôpital de Castelluccio a entamé une grève illimitée en début de semaine. Ce mardi, une trentaine d’entre eux rassemblés devant le bâtiment administratif, ont annoncé le blocage de la direction générale et des services support face au manque de réponses de la direction. « Nous avons déposé un préavis de grève la semaine dernière et jusqu’à hier il n’y a pas eu d’échanges avec la direction. Hier, nous avons eu plus de 2H30 d’échanges sans que rien n’en sorte de façon concrète », déplore ainsi Patrice Bossart, le secrétaire général de la CGT de Corse-du-Sud en indiquant que le conflit est lié à différentes problématiques au sein de l’établissement.
Il déplore ainsi tout d’abord une « situation financière très dégradée » avec « plus de 15 millions d’euros de déficit supplémentaires sur les 18 derniers mois », mais aussi le « départ d’activités comme l’oncologie et la radiothérapie » qui ne sont « compensés par aucune activité à ce jour » et pour lesquelles « l’hôpital se retrouve avec la gestion des dettes des molécules onéreuses qui ont été laissées à la charge de l’établissement ». « Nous avons un hôpital avec de moins en moins de patients et un nombre de lits non occupés qui amènent un certain nombre d’interrogations », souffle-t-il en reprenant, « Il y a aussi une perte d’accréditation sur l’addictologie qui fait que moins d’argent rentrera dans l’établissement, même si on nous explique qu’il y a un palliatif ». Par ailleurs, le secrétaire général de CGT de Corse-du-Sud fustige aussi la « délocalisation de l’activité de thérapie familiale » et « des services laissés pour compte ». « Les soignants qui sont en souffrance, le nombre de RPS en explosion, et il n’y a pas de médecine du travail », tance encore Patrice Bossard en avertissant : « Le bateau coule, mais jusqu’à quand ?! ».
Dans le droit fil de ses doléances, le syndicat a présenté de nombreuses revendications à la direction allant de l’information des agents « sur la situation financière réelle de l’établissement », « sur la perte de l’autorisation de médecin de l’addictologie et ses conséquences », ou encore sur la « fermeture programmée de 30 lits de psychiatrie adulte », à des demandes d’ « évolutions salariales et statutaires équitables pour les agents diplômés », une « promotion sociale », l’ « embauche urgente d’un médecin du travail » ainsi que la « compensation d’activité suite au départ de l’oncologie et au départ prochain de la radiothérapie » et le« renforcement des équipes soignantes dans les services en souffrance ».
Ce mardi, une nouvelle réunion entre la CGT et la direction a occupé une bonne partie de la journée. Des discussions « complexes » qui n'ont pour le moment par permis de trouver une sortie de crise. « Le conflit continue », a annoncé Patrice Bossart en fin d’après-midi en indiquant qu’une nouvelle rencontre doit avoir lieu avec la direction mercredi.
Il déplore ainsi tout d’abord une « situation financière très dégradée » avec « plus de 15 millions d’euros de déficit supplémentaires sur les 18 derniers mois », mais aussi le « départ d’activités comme l’oncologie et la radiothérapie » qui ne sont « compensés par aucune activité à ce jour » et pour lesquelles « l’hôpital se retrouve avec la gestion des dettes des molécules onéreuses qui ont été laissées à la charge de l’établissement ». « Nous avons un hôpital avec de moins en moins de patients et un nombre de lits non occupés qui amènent un certain nombre d’interrogations », souffle-t-il en reprenant, « Il y a aussi une perte d’accréditation sur l’addictologie qui fait que moins d’argent rentrera dans l’établissement, même si on nous explique qu’il y a un palliatif ». Par ailleurs, le secrétaire général de CGT de Corse-du-Sud fustige aussi la « délocalisation de l’activité de thérapie familiale » et « des services laissés pour compte ». « Les soignants qui sont en souffrance, le nombre de RPS en explosion, et il n’y a pas de médecine du travail », tance encore Patrice Bossard en avertissant : « Le bateau coule, mais jusqu’à quand ?! ».
Dans le droit fil de ses doléances, le syndicat a présenté de nombreuses revendications à la direction allant de l’information des agents « sur la situation financière réelle de l’établissement », « sur la perte de l’autorisation de médecin de l’addictologie et ses conséquences », ou encore sur la « fermeture programmée de 30 lits de psychiatrie adulte », à des demandes d’ « évolutions salariales et statutaires équitables pour les agents diplômés », une « promotion sociale », l’ « embauche urgente d’un médecin du travail » ainsi que la « compensation d’activité suite au départ de l’oncologie et au départ prochain de la radiothérapie » et le« renforcement des équipes soignantes dans les services en souffrance ».
Ce mardi, une nouvelle réunion entre la CGT et la direction a occupé une bonne partie de la journée. Des discussions « complexes » qui n'ont pour le moment par permis de trouver une sortie de crise. « Le conflit continue », a annoncé Patrice Bossart en fin d’après-midi en indiquant qu’une nouvelle rencontre doit avoir lieu avec la direction mercredi.