Un mois après son passage devant le gendarme financier du volley-ball, le GFC Ajaccio a reçu ce vendredi son feu vert pour évoluer en MSL ((ex-Ligue A) la saison prochaine. Le club ajaccien a cependant fait appel de l’encadrement de sa masse salariale prononcé à son égard.
Après avoir validé son accession en MSL (ex-Ligue A) après sa victoire en finale des play-offs face à Fréjus, au set en or, le GFC Ajaccio travaille d’arrache-pied pour avoir une équipe compétitive la saison prochaine. Le club ajaccien a également reçu ce vendredi, l’aval de la DNACG, le gendarme financier du volley-ball français, mais avec une contrainte, l’encadrement de sa masse salariale.
Une décision qui va être contestée en appel par le club ajaccien, et qui va disposer de trois semaines pour convaincre les instances de lever cette mesure. Paul Muracciole, le Président du club, explique : « Nous avons été admis en MSL, à la fois sur le plan de la licence club, mais également au niveau économique. Seul bémol, nous avons été notifiés d’un encadrement de la masse salariale. Nous allons faire appel de cette décision et maintenant, il va falloir convaincre les instances de notre solidité au plan financier. Nous devons apporter des garanties d’ici trois semaines ».
Un rendez-vous décisif jeudi avec la Collectivité de Corse
Avec un budget d’un peu plus d’un million d’euro, le GFC Ajaccio aura vraisemblablement le plus petit budget de la division élite du volley-ball français et a demandé un effort de 10% auprès de ses principaux partenaires pour présenter une équipe capable de se battre pour le maintien. « La plupart de nos partenaires ont joué le jeu malgré un contexte difficile. Nous avons reçu des engagements fermes et revus à la hausse de la part notamment de la Ville d’Ajaccio. Nous attendons maintenant une réponse concernant la Collectivité de Corse ». En difficulté financière, la Cdc avait déjà revu sa dotation globale (règlement des aides et communication) à la baisse (près de 70 000 euros en moins) lors de la précédente saison, mais doit maintenant se prononcer ce jeudi, lors d’un rendez-vous décisif, sur le montant de sa subvention globale pour un club qui évoluera la saison prochaine dans l’élite du volley-ball : « On espère que la Collectivité pourra nous aider à surmonter une partie du surcoût lié à l’accession en MSL. Si tel n’est pas le cas, cela va être très difficile pour nous. En cas de nouvelle baisse de la dotation, on ne pourra pas tenir » prévient Paul Muracciole.
Un effectif quasiment inchangé, un ancien champion olympique français arrive
Avec le plus petit budget, le GFCA Volley fait déjà office de petit poucet et figure à la 14e et dernière place selon les prédictions des autres clubs et des spécialistes de la discipline : « Cela renforce notre détermination et on fera tout pour déjouer les pronostics ». Le club a d’ailleurs quasiment bouclé les contours de son effectif en ayant gardé près de 75% de son effectif, qui a vu les seuls départs de Sergiusz Serafin pour Chaumont et Killian Weidner. Il enregistre, en revanche les arrivées de Daryl Bultor, passé par Montpellier, Sète et Tourcoing notamment et ancien champion olympique avec les Bleus en 2021 à Tokyo ; ainsi que l’arrivée au poste de passeur de Matthieu Garcia, formé à Sète et ayant évolué à Trentino en Italie et plus récemment en Finlande. D’autre part, Victor Socié et Khalid Bouallegue, joueurs du centre de formation, ont signé leur premier contrat pro. Reste maintenant aux dirigeants ajacciens à lever l’obstacle de l’encadrement de la masse salariale pour permettre de valider l’ensemble de ces contrats professionnels au 1er septembre 2025.
Une décision qui va être contestée en appel par le club ajaccien, et qui va disposer de trois semaines pour convaincre les instances de lever cette mesure. Paul Muracciole, le Président du club, explique : « Nous avons été admis en MSL, à la fois sur le plan de la licence club, mais également au niveau économique. Seul bémol, nous avons été notifiés d’un encadrement de la masse salariale. Nous allons faire appel de cette décision et maintenant, il va falloir convaincre les instances de notre solidité au plan financier. Nous devons apporter des garanties d’ici trois semaines ».
Un rendez-vous décisif jeudi avec la Collectivité de Corse
Avec un budget d’un peu plus d’un million d’euro, le GFC Ajaccio aura vraisemblablement le plus petit budget de la division élite du volley-ball français et a demandé un effort de 10% auprès de ses principaux partenaires pour présenter une équipe capable de se battre pour le maintien. « La plupart de nos partenaires ont joué le jeu malgré un contexte difficile. Nous avons reçu des engagements fermes et revus à la hausse de la part notamment de la Ville d’Ajaccio. Nous attendons maintenant une réponse concernant la Collectivité de Corse ». En difficulté financière, la Cdc avait déjà revu sa dotation globale (règlement des aides et communication) à la baisse (près de 70 000 euros en moins) lors de la précédente saison, mais doit maintenant se prononcer ce jeudi, lors d’un rendez-vous décisif, sur le montant de sa subvention globale pour un club qui évoluera la saison prochaine dans l’élite du volley-ball : « On espère que la Collectivité pourra nous aider à surmonter une partie du surcoût lié à l’accession en MSL. Si tel n’est pas le cas, cela va être très difficile pour nous. En cas de nouvelle baisse de la dotation, on ne pourra pas tenir » prévient Paul Muracciole.
Un effectif quasiment inchangé, un ancien champion olympique français arrive
Avec le plus petit budget, le GFCA Volley fait déjà office de petit poucet et figure à la 14e et dernière place selon les prédictions des autres clubs et des spécialistes de la discipline : « Cela renforce notre détermination et on fera tout pour déjouer les pronostics ». Le club a d’ailleurs quasiment bouclé les contours de son effectif en ayant gardé près de 75% de son effectif, qui a vu les seuls départs de Sergiusz Serafin pour Chaumont et Killian Weidner. Il enregistre, en revanche les arrivées de Daryl Bultor, passé par Montpellier, Sète et Tourcoing notamment et ancien champion olympique avec les Bleus en 2021 à Tokyo ; ainsi que l’arrivée au poste de passeur de Matthieu Garcia, formé à Sète et ayant évolué à Trentino en Italie et plus récemment en Finlande. D’autre part, Victor Socié et Khalid Bouallegue, joueurs du centre de formation, ont signé leur premier contrat pro. Reste maintenant aux dirigeants ajacciens à lever l’obstacle de l’encadrement de la masse salariale pour permettre de valider l’ensemble de ces contrats professionnels au 1er septembre 2025.