Malgré le soutien d’un public nombreux acquis à sa cause au sein du complexe Pascal Rossini d’Ajaccio, Corsica Judo s’est incliné en ¼ de finale de la Judo Pro League. Amputée de plusieurs éléments, l’équipe insulaire s’est inclinée face à Nice Métropole (3-5) vice-champion en titre, au terme d’un match enlevé et très serré. Comme l’année dernière, la route s’arrête aux portes du Final Four mais l’aventure au sein de cette nouvelle compétition, ne fait que commencer pour le judo insulaire.
Après les victoires des trois judokates insulaires, Mathilde Agier, Charlotte Van Leupoldt et Alexiane Coqueret en - 57 kg, - 63 kg et - 70 kg, la température est rapidement montée d’un cran dans le complexe Pascal Rossini d’Ajaccio. Après un très bon premier tour de poule, l’équipe senior de Corsica Judo, affrontait à domicile l’équipe de Nice Métropole. Une équipe avec des athlètes de talent qui avait terminé vice-champion de France derrière Paris Saclay Judo en 2022.
Avec les victoires de Lea Metrot, Giorgi Chikhelidze et Irakli Beroshvili, les deux équipes étaient au coude à coude avant les deux derniers combats très attendus. Malheureusement, malgré le soutien du bruyant public du Rossini, Valentine Marchand, à l’expérience remportait son combat face à Lea Machut en + 70 kg et Guerman Andreev (+95 kg) grand espoir du judo français, parachevaient la victoire niçoise, et voyaient s’envoler les rêves de final Four à Paris pour l’équipe insulaire.
Créée en 2022, la Judo Pro League est la première ligue professionnelle sportive mixte de France. Après une première édition réussie, la Judo Pro League a débuté en septembre 2023 avec 13 équipes réparties en 4 poules et 2 conférences est et ouest. Comme l’explique Yves Camuzet, directeur technique régional : « C’est un concept né en 2022. L’idée c’est de mettre en réseau sous forme de spectacle, des équipes franchisées. Ces équipes ont la possibilité d’aller chercher des judokas qui sont déjà licenciés dans d’autres clubs. Comme dans les autres sports, on se retrouve au sein d’un championnat professionnel avec des matchs aller-retour par poule avant les ¼ de finale puis le Final Four. Cette compétition permet à la Ligue corse d’exister et de franchir des étapes et des échelons supplémentaires. L’idée c’est aussi de mutualiser avec les autres clubs insulaires et de pouvoir par la suite, garder nos. Athlètes, qui pour le moment, partent à un moment donné sur le continent dans des clubs qui ont des moyens supérieurs aux nôtres ».
« Des judokas choisis aussi en fonction de leur état d’esprit »
Forcément déçu, Yves Camuzet ne cachait toutefois sa satisfaction concernant l’état d’esprit de Corsica Judo, tout au long du championnat : « Notre force c’est l’insularité. Nous avons rassemblé des athlètes autour d’un projet et d’adhérer à un concept. Ce soir, notre équipe a été amputée de plusieurs éléments importants, entre blessures, impératifs et problèmes administratifs. Nous avons eu quatre défections au dernier moment et il a fallu réagir pour pouvoir être compétitif pour ce quart de finale. Le public les encourage comme il le fait dans d’autres sports, où ses joueurs ne sont pas tous forcément nés ici en Corse. Nous n’avons pas que des insulaires qui jouent dans cette équipe, mais les supporters se laissent bercer par des athlètes qui ont envie de défendre les couleurs de la Corse ».
Pour José Giovanni, secrétaire général de la Ligue corse et élu France Judo « Corsica Judo est projet avec une forte cohésion dans l’équipe. On ne choisit pas n’importe quel athlète selon les résultats. On choisit avant tout un état d’esprit, des athlètes que l’on connaît déjà. Ils viennent d’ailleurs, mais on les a déjà croisés lors d’un stage, lors d’une compétition et on connaît leurs valeurs. C’est aussi un projet pour nos jeunes, pour qu’ils puissent évoluer d’ici quelques années au sein de cette équipe. C’est aussi la construction d’un modèle économique pour nos jeunes qui aspirent au haut niveau ».
Nul doute, qu’avec cette compétition, les nombreux jeunes licenciés des clubs insulaires, présents en nombre dans les tribunes ce soir et depuis le début du championnat, pourront être, eux aussi, défendre les couleurs de Corsica Judo.
Avec les victoires de Lea Metrot, Giorgi Chikhelidze et Irakli Beroshvili, les deux équipes étaient au coude à coude avant les deux derniers combats très attendus. Malheureusement, malgré le soutien du bruyant public du Rossini, Valentine Marchand, à l’expérience remportait son combat face à Lea Machut en + 70 kg et Guerman Andreev (+95 kg) grand espoir du judo français, parachevaient la victoire niçoise, et voyaient s’envoler les rêves de final Four à Paris pour l’équipe insulaire.
Créée en 2022, la Judo Pro League est la première ligue professionnelle sportive mixte de France. Après une première édition réussie, la Judo Pro League a débuté en septembre 2023 avec 13 équipes réparties en 4 poules et 2 conférences est et ouest. Comme l’explique Yves Camuzet, directeur technique régional : « C’est un concept né en 2022. L’idée c’est de mettre en réseau sous forme de spectacle, des équipes franchisées. Ces équipes ont la possibilité d’aller chercher des judokas qui sont déjà licenciés dans d’autres clubs. Comme dans les autres sports, on se retrouve au sein d’un championnat professionnel avec des matchs aller-retour par poule avant les ¼ de finale puis le Final Four. Cette compétition permet à la Ligue corse d’exister et de franchir des étapes et des échelons supplémentaires. L’idée c’est aussi de mutualiser avec les autres clubs insulaires et de pouvoir par la suite, garder nos. Athlètes, qui pour le moment, partent à un moment donné sur le continent dans des clubs qui ont des moyens supérieurs aux nôtres ».
« Des judokas choisis aussi en fonction de leur état d’esprit »
Forcément déçu, Yves Camuzet ne cachait toutefois sa satisfaction concernant l’état d’esprit de Corsica Judo, tout au long du championnat : « Notre force c’est l’insularité. Nous avons rassemblé des athlètes autour d’un projet et d’adhérer à un concept. Ce soir, notre équipe a été amputée de plusieurs éléments importants, entre blessures, impératifs et problèmes administratifs. Nous avons eu quatre défections au dernier moment et il a fallu réagir pour pouvoir être compétitif pour ce quart de finale. Le public les encourage comme il le fait dans d’autres sports, où ses joueurs ne sont pas tous forcément nés ici en Corse. Nous n’avons pas que des insulaires qui jouent dans cette équipe, mais les supporters se laissent bercer par des athlètes qui ont envie de défendre les couleurs de la Corse ».
Pour José Giovanni, secrétaire général de la Ligue corse et élu France Judo « Corsica Judo est projet avec une forte cohésion dans l’équipe. On ne choisit pas n’importe quel athlète selon les résultats. On choisit avant tout un état d’esprit, des athlètes que l’on connaît déjà. Ils viennent d’ailleurs, mais on les a déjà croisés lors d’un stage, lors d’une compétition et on connaît leurs valeurs. C’est aussi un projet pour nos jeunes, pour qu’ils puissent évoluer d’ici quelques années au sein de cette équipe. C’est aussi la construction d’un modèle économique pour nos jeunes qui aspirent au haut niveau ».
Nul doute, qu’avec cette compétition, les nombreux jeunes licenciés des clubs insulaires, présents en nombre dans les tribunes ce soir et depuis le début du championnat, pourront être, eux aussi, défendre les couleurs de Corsica Judo.